
Les chants anonymes
Ostwald 67540
Le 29/10/2025
« L’ombre de la Méditerranée plane sur ce poème symphonique, une Méditerranée actuelle mais aussi projetée dans 650 000 ans lorsque l’eau, l’eau de tous les dangers, aura disparu. Un chœur d’exilées rapporte la traversée, celle de l’eau jusqu’à l’aspiration dans les profondeurs, celle de la langue, perdue, celle de l’identité, gommée. Quand la narratrice prend la parole, elle conte l’exil et l’accueil, les langues qui se traversent. Ce sont celles du chœur, réminiscences inaliénables, mais aussi la langue de l’administration, des préjugés, de la loi et de l’hostilité, qui se fait de plus en plus présente. Mais la narratrice ne porte-t-elle pas aussi une langue de l’exil intérieur ? Quelle main peut se tendre entre celles-ceux d’un même territoire ? Comment, alors que l’on a été dépossédé de tout ce qui fait notre humanité, peut-on inventer une langue commune ? Un magnifique chant hommage qui explore poétiquement le politique. »Sabine Chevallier, Éditions Espaces 34 Le texte est publié aux Editions Espaces 34.Avec l’aide au montage de Artcena.Texte Lauréat Artcena 2020 Journées de Lyon des auteurs de théâtre 2022 Prix Jean Jacques Lerrant. 15 ans et +